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St Julien 2023 : notes de dégustation

Le correspondant de db à Bordeaux , Colin Hay, donne son avis sur tous les vins, avec des notes de dégustation complètes. 

Cette année encore, comme j'en ai pris l'habitude, j'ai décidé d'accompagner le commentaire publié d'une note indicative pour chaque vin. Tous ces commentaires et toutes ces notes sont nécessairement subjectifs (il ne peut en être autrement lorsqu'on y réfléchit). Je vous invite à regarder les deux ensemble et, le cas échéant, à privilégier le commentaire par rapport à la note. Mon but est davantage de décrire le vin dans le contexte du millésime, de l'appellation et des millésimes récents du même vin ou de vins similaires, que de juger le vin en tant que tel.

Les notes reflètent bien sûr mes évaluations subjectives et mes préférences relatives entre les vins. Votre palais est probablement différent du mien. J'espère que mes commentaires vous donneront au moins assez d'informations pour que vous puissiez recalibrer mes évaluations et, ce faisant, les aligner plus étroitement sur votre propre palais. Pour donner un exemple : si l'idée du "nouveau classicisme" vous laisse froid, vous souhaiterez peut-être ne pas tenir compte des notes (généralement élevées) que j'ai attribuées aux vins décrits dans ces termes.

2023, comme ses deux prédécesseurs, est bien sûr un millésime loin d'être homogène - et, par conséquent, mes notes couvrent un éventail considérable (du haut de l'échelle jusqu'en bas). Je ne vois pas l'intérêt, ni pour le consommateur ni pour le producteur, de publier des notes très basses. Par conséquent, j'ai décidé de ne pas publier de notes pour les crus classés (ou vins équivalents) que j'ai notés en dessous de 90 (ici la fourchette 89-91) et pour les crus bourgeois (ou vins équivalents) que j'ai notés en dessous de 89 (ici la fourchette 88-90). Lorsqu'aucune note n'est publiée, le vin a obtenu une note inférieure à ces seuils. Lorsque mon évaluation écrite du vin aurait pu s'avérer peu flatteuse pour la propriété, j'ai simplement choisi de ne publier ni le commentaire ni la note.

Enfin, l'élevage jouera probablement un rôle très important dans la détermination de la qualité en bouteille de ces vins. Je ne suis pas devin et je ne peux pas prédire ce qu'il en sera (une autre raison de l'utilisation de notes échelonnées). Mais toutes les évaluations en primeur doivent être traitées avec prudence et prises avec une certaine pincée de sel.

Notes de dégustation détaillées

Beychevelle (St-Julien ; 61% Cabernet Sauvignon ; 35% Merlot ; 4% Petit Verdot ; la moitié de la production totale a fait la sélection stricte pour le grand vin, qui voit la plus grande proportion de Cabernet Sauvignon dans l'assemblage final dans le temps de Philippe Blanc à Beychevelle ; 13.3% alcool ; dégusté à la dégustation de presse de l'UGC à la Cité du Vin). Très facile à cueillir et très représentatif et expressif de son terroir de prédilection. Assez salin dans sa minéralité expressive (une caractéristique du millésime), avec presque une note de noix salée à côté de la cerise et de la prune dodues et légères, douces et engageantes. Aérien, léger sur ses pieds mais non dépourvu de densité et de concentration, ce vin est largement épaulé et multicouche, finement délimité et lentement étiré le long d'une colonne vertébrale centrale très bien définie. Très élégant et bien composé. Équilibré et harmonieux. 94-96.

 

Branaire-Ducru (St-Julien ; 61% cabernet sauvignon ; 30% merlot ; 5,5% cabernet franc ; 3,5% petit verdot ; vieillissement en fûts de chêne, dont 60% sont neufs ; pH 3,63 ; rendement final impressionnant de 53 hl/ha ; 13,1% d'alcool ; dégusté lors de la dégustation de presse de l'UGC à la Cité du Vin). L'ascension ou la réascension du Branaire suscite beaucoup d'enthousiasme. On comprend pourquoi lorsqu'on goûte ce vin. Intensément floral sur le plan aromatique, presque Margellais, mais plus dense et compact dans son profil fruité - qui est plutôt marqué par les fruits de Damas et les prunes de l'appellation et cette note de noix typiquement St-Julien. Le fruit semble aussi naturellement légèrement plus sucré, la proximité de la rivière l'aidant à atteindre une maturité parfaite. Riche, profond, plein et bien chargé en fruits juteux. Long et légèrement effilé. Volumineux et pourtant merveilleusement juteux en finale. Un succès considérable. 93-95.

 

La Bridane (St-Julien ; 50% Cabernet Sauvignon ; 37% Merlot ; 13% Petit Verdot). Avec de l'aération et de la cajolerie - et il en a besoin - il révèle des arômes de cerise noire, de peau de raisin et un peu de graphite, voire un soupçon d'huile de noix. Dense, compact, assez serré sur la colonne vertébrale et peut-être un peu austère pour le Saint-Julien et, en fait, pour La Bridane qui est souvent un vin plus opulent et plus séduisant, même à ce stade naissant. Mais les tanins, bien que considérables, sont sveltes et le milieu de bouche est d'une grande richesse qui rappelle de façon rassurante son appellation. Il a besoin de temps. Il sera intéressant de le revoir. 89-91.

 

Clos du Marquis (St-Julien ; 56% Cabernet Sauvignon ; 35% Merlot ; 9% Cabernet Franc ; rendement final de 44 hl/ha ; IPT 68 ; élevage en fûts de chêne, dont 50% sont neufs ; 13,5% d'alcool ; seuls 29 hectares sur les 44 sont actuellement en production avec une replantation extensive en cours ; le second vin de cette production va maintenant dans Le Petit Lion ; dégusté à Nénin). Très agréable. Amandes, amandes blanches grillées, frangipane, un peu d'huile d'olive et de poivre blanc. Ronce et myrtille. Damson et cerise. Ce vin possède une fabuleuse texture souple et limpide, ainsi qu'un bel élément de sauge et de pivoine qui se mêle aux baies sombres et aux cerises. Gracieux et raffiné, avec d'agréables notes de graphite et de cèdre qui se développent dans le verre avec de l'aération, de la patience ou les deux. Le meilleur vin de ce domaine depuis un certain temps. Succulent, juteux et très flatté par le caractère du millésime. Belle concentration dans un cadre plus restreint que le Las Cases lui-même. 93-95.

 

La Croix Ducru-Beaucaillou (Saint-Julien ; 58 % de merlot ; 42 % de cabernet sauvignon ; rendement final de 40 hl/ha ; élevage en fûts de chêne, dont 60 % sont neufs ; dégusté à la propriété avec Tracey Dobbin MW). Notez le changement de nom de La Croix de Beaucaillou pour ce vin, la deuxième étiquette (bien qu'il ne s'agisse pas vraiment d'un deuxième vin puisqu'il provient de parcelles séparées situées un peu plus à l'intérieur des terres), de Ducru-Beaucaillou. Cèdre et graphite, une belle douceur naturelle. Détendu, brillant. Encore un excellent St-Julien dont la minéralité est assez saline cette année. Texture magnifique. Grand, ample, pas du tout trop étiré. Joli fruit de ronce. Frais et souple. Le graphite et la salinité s'harmonisent, le chêne est bien intégré. Les cerises noires se révèlent également à l'aération. Ce vin a de la gravité, laissant au Cabernet la possibilité de s'exprimer, comme s'il surgissait d'en bas. Sphérique au cœur, il est très mûr, dodu et succulent. Je lui trouve un caractère très "Ducru". Une grande bouche, avec des baies croquantes et la sapidité qui vient de la libération du jus que cela implique (et un peu moins du Kirsch du 2022). Une touche de menthol en fin de bouche. 92-94.

 

Ducru Beaucaillou (St Julien ; 85% Cabernet Sauvignon ; 15% Merlot ; dégusté à la propriété ; le mildiou a finalement été tenu en échec mais était une menace constante avec la grande majorité du vignoble entretenu biologiquement ; une bonne quantité de vendanges en vert mais un rendement final de 40 hl/ha ; des stations météorologiques disséminées dans les parcelles ont permis une grande précision dans l'utilisation des traitements ; 180 vendangeurs ont ramassé, par intermittence, pendant 6 semaines ; dégusté à la propriété avec Tracey Dobbin MW). Opulent, magnifique et tout simplement très "Ducru". Dodu, cossu, avec beaucoup de violette, quelques pétales de rose, du graphite comme dans le cœur d'un réacteur nucléaire. Le cèdre se développe gracieusement dans le verre avec une légère aération. Substantiel, ample (mais pas trop ample et bien structuré), large d'épaules et pourtant fantastiquement léger, aérien et, par-dessus tout, succulent. Fraîcheur explosive et dynamique. Maigre et svelte, musclé sans un gramme de graisse en trop. Sombre et droit, plus proche de Latour que de Lafite d'une certaine manière. La transparence n'est jamais perdue malgré la substance. Un vin majeur dans le contexte de n'importe quel millésime, et certainement celui-ci. Très gourmand. 95-97+.

 

Gloria (St-Julien ; 50% cabernet sauvignon ; 35% merlot ; 10% petit verdot ; 5% cabernet franc ; rendement final de 51 hl/ha ; 13,5% d'alcool ; dégusté lors de la dégustation presse de l'UGC à la Cité du Vin). Un peu plus fermé que certains autres vins de l'appellation. Un peu de cèdre. Un peu de frangipane. Un fruit très brillant et assez riche, quelques éléments d'herbes sauvages aussi, assez naturellement doux mais frais et croquant dans sa pureté. Il n'a pas la concentration des plus grands vins de l'appellation, mais ses tanins sont très fins et il est très techniquement accompli. J'aime bien ce vin, mais il ne m'impressionne pas autant que d'autres millésimes récents. 90-92+.

 

Gruaud Larose (St-Julien ; 83% cabernet sauvignon ; 14,5% merlot ; 2,5% cabernet franc ; un rendement final de 42 hl/ha, sans perte de mildiou malgré l'agriculture biologique ; les pertes de rendement proviennent uniquement d'une petite dessiccation des fruits en fin de maturation ; il a été vendangé, comme un sauternes, en tries; 15% de vin de presse ; pH 3.4 ; 12,95 % d'alcool ; le grand vin provient d'une sélection stricte des mêmes 42 hectares qui ont été classés à l'origine ; dégusté à la propriété avec Nicolas Sinoquet). Un vin d'une brillance stupéfiante. L'aromatique est absolument divine. Cèdre, cerises noires, un peu de cassis, de mûre, de myrtille et une floralité délicate. Aérien. Incroyablement dense et compact, mais avec un milieu de bouche si riche et succulent, tout en étant cristallin. Vraiment merveilleux. Certains vins passent de la baie à la cerise en bouche dans ce millésime ; celui-ci fait l'inverse et cela le rend plus énergique, vibrant et engageant, car le Cabernet perce le Merlot, apportant de l'élan à la finale. Sapide et juteux du début à la fin. Un candidat au titre de vin de l'appellation. Le caractère vif semble provenir de la santé du sol. Un vin aussi harmonieux que celui que j'ai goûté en primeur. Un vin qui transcende toutes les difficultés que le millésime a présentées. 96-98.

 

Langoa-Barton (St-Julien ; 60% cabernet sauvignon ; 37% merlot ; 3% cabernet franc ; rendement final de 50 hl/ha ; 13% d'alcool - avec, semble-t-il, deux des 42 cuves chaptalisées ; élevage en fûts de chêne, dont 60% neufs ; dégusté lors de la dégustation presse de l'UGC à la Cité du Vin). Floral, comme il a de plus en plus tendance à l'être, mais aussi très expressif de son caractère St-Julien, avec un peu d'amande blanche accompagnant les cerises, les ronces et les baies noires. Il présente un bon noyau, avec des tanins gracieux mais granuleux qui délimitent le cadre. Joliment rempli de fruits et très juteux en fin de bouche, bien qu'il n'ait pas l'opulence et la volupté du Léovilles. Finale noisette. 92-94+.

 

Léoville Barton (St-Julien ; 87% Cabernet Sauvignon ; 10% Merlot ; 3% Cabernet Franc ; dégusté lors de la dégustation presse de l'UGC à la Cité du Vin). Un peu fermé, comme Branaire à la même dégustation. Sombre, frais, introspectif et pourtant d'une certaine classe et d'une opulence rare dans le contexte du millésime. Cerise et cèdre, un soupçon de rose, cassis et baies noires, un peu de coquille et d'huile de noix, presque une note poivrée d'huile d'olive aussi. La bouche est profonde, sombre, riche, charnue et souple. Multiples couches, classe et raffiné, mais aussi très brillant dans son fruit, vif et énergique, surtout en fin de bouche. Joli, tendu et équilibré pour Léoville Barton. Pas massif mais très accompli. 94-96.

 

Léoville Las Cases (St-Julien ; 86% cabernet sauvignon ; 10% cabernet franc ; 4% merlot ; rendement final de 43 hl/ha ; IPT 72 ; 6,6% de vin de presse ; 13,1% d'alcool ; le premier millésime à être vinifié dans la nouvelle cave). Profond, sombre, classique, excellence enrobée de cèdre. Exquis. Séduisant. Un peu introspectif, mais cela permet au séduisant cèdre de s'envoler en premier, puis aux cerises noires et aux damsons, puis aux baies. Violette et iris, même un peu de lys. Très floral. Thym et romarin. Si succulent. Somptueux. Brillant mais pas du tout maquillé. Le chêne est parfaitement intégré. Gracieux. Merveilleux raffinement avec des tanins exquis, une douce douceur naturelle et une grande sapidité. C'est comme si l'on mordait dans une cerise fraîche et mûre, puis dans une ou deux myrtilles, avec la peau du raisin et la fraîcheur du cassis du cabernet franc qui rehaussent encore l'ensemble. J'adore le profil du fruit. J'adore le vin. Une forme brillante en bouche et une évolution digne sur le palais. Radieux et pourtant si calme, autoritaire et posé. Ce n'est peut-être pas le plus puissant, mais il y a de la puissance et elle est magnifiquement gérée. 96-98.

 

Leoville Poyferré (St-Julien ; 62% cabernet sauvignon ; 32% merlot ; 4% cabernet franc ; 2% petit verdot ; rendement final de 52,8 hl/ha - pas de pertes dues au mildiou ; pH 3,68 ; 13,1% d'alcool ; dégusté à la propriété avec Sara Lecompte Cuvelier). Brillant, avec une belle intensité pour le fruit feuillu du cabernet sauvignon. Texture très particulière. Immensément soyeux et élégant ; moins de chêne que jusqu'à récemment, ce qui accentue la sensation de pureté, de délimitation et de raffinement. Très pur et précis. Fluide. Le chêne est magnifiquement intégré. Le graphite évolue vers le cèdre. Ce vin a une belle texture aérienne et ouverte. Fin, raffiné, doux et effilé. Finale longue et rapide. Menthol. Éclatant dans sa fraîcheur fruitée. Très fortement pixellisé. Il rappelle une nature morte de baies sombres peintes dans les moindres détails. La pureté l'emporte peut-être sur la complexité, mais il est tout à fait divin. 94-96.

 

Moulin Riche (St Julien ; 49% Cabernet Sauvignon ; 33% Merlot ; 18% Petit Verdot). Baies fraîches, brillantes et croquantes - rouges et plus foncées. Texture crémeuse, mais pas la délimitation, le détail ou la définition du grand vin. Graphite et ronce. Fruits briochés. Finale un peu sèche. 89-91.

 

Le Petit Ducru (St Julien ; maintenant le troisième vin officiel de Ducru-Beaucaillou ; dégusté à la propriété avec Tracey Dobbin MW). Ronce et mûre ; coquille de noix ; une agréable note de cèdre à l'aération. Ce vin est très expressif de son appellation - il chante St-Julien ! Serré et à nouveau très cristallin. Très classique et fin avec une densité impressionnante et une douceur très naturelle du fruit. J'adore la petite remontée de cabernet depuis le bas vers la finale. Ce vin semble gagner en classe chaque année. 89-91.

 

Sarget de Gruaud Larose (St-Julien ; 52% cabernet sauvignon ; 40,5% merlot ; 4% cabernet franc ; 3,5% petit verdot ; rendement final de 42 hl/ha, sans perte de mildiou malgré l'agriculture biologique ; pH 3,4 ; 12,95% d'alcool ; tous les fruits proviennent ici des mêmes 42 hectares qui ont été classés à l'origine en 1855 et ils ont le même goût ; dégusté à la propriété avec Nicolas Sinoquet). On commence à comprendre pourquoi ce vin est si bon lorsqu'on apprend que 25 % du vignoble a moins de 15 ans et n'est donc pas sélectionné pour le grand vin, que seulement 40 % de la production est sélectionnée pour le grand vin et qu'il y a aussi une troisième sélection. Brillant et sans aucun doute un candidat pour le deuxième vin du millésime - au-delà des premiers crus. Si pur, si énergique et si incroyablement expressif de son terroir. Cèdre, framboise, mûre, myrtille et cerises noires brillantes. Une touche de violette, un peu de jacinthe. Beau, frais, élégant et posé. Jusqu'à ce que je goûte le grand vin, j'ai honnêtement pensé pendant un moment que les échantillons avaient été mélangés. Tellement pur et précis, mais aussi d'une grande densité. 92-94.

 

St-Pierre (St-Julien ; 80% cabernet sauvignon ; 17% merlot ; 3% petit verdot ; rendement final de 45 hl/ha ; 13,1% d'alcool ; dégusté lors de la dégustation presse de l'UGC à la Cité du Vin). L'un des vins les plus floraux de l'appellation dans ce qui est un millésime assez floral pour l'appellation - avec des notes de pot pourri et de pétales séchés à côté des framboises dodues et des ronces. Un profil fruité assez clair pour l'appellation dans ce millésime et une évolution joliment ouverte et assez sinueuse en bouche. Très frais et vibrant, avec un soupçon de sécheresse en fin de bouche. 92-94.

 

Talbot (St-Julien ; 77% cabernet sauvignon ; 20% merlot ; 3% petit verdot ; rendement final de 54 hl/ha ; 13% d'alcool ; dégusté lors de la dégustation presse de l'UGC à la Cité du Vin). La proportion de cabernet sauvignon dans l'assemblage est la plus élevée jamais atteinte ici. L'un des rares à révéler clairement des notes de chêne au nez, mais aussi un goût de noix copieux et séduisant et une belle richesse de baies foncées intenses et de fruits à noyau - prunelle, pruneau, baie noire et cassis. Un vin grand et percutant avec des couches milles feuilles, des tanins bien présents mais presque plus présents entre les couches qu'autour de leurs bords. Il aura besoin de temps pour s'intégrer complètement et le fruit semble parfois un peu étiré par rapport à la structure très large, mais ce vin sera très bon une fois de plus. 92-94.

 

Ajouts tardifs :

Les Fiefs de Lagrange (St-Julien ; 46% Cabernet Sauvignon ; 41% Merlot ; 13% Petit Verdot ; un peu plus de la moitié de la production totale ; un rendement final de 51 hl/ha ; pH 3,44 ; 13,5% d'alcool ; dégusté un peu après en primeur - mais il valait la peine d'attendre). L'aromatique est fraîche, brillante et assez aérienne, avec des notes prononcées de bruyère sauvage et d'herbes qui accompagnent les fruits noirs, notamment le cassis et la ronce. L'attaque révèle un cadre agréablement large, les tanins assez friables saisissant les fruits noirs et les ramenant vers la colonne vertébrale sur la finale plus crayeuse. Sel et poivre ! Accessible et à boire rapidement. 89-91.

 

Lagrange (St-Julien ; 84% cabernet sauvignon ; 16% merlot ; rendement final de 51 hl/ha ; pH 3,47 ; 13,5% d'alcool ; dégusté un peu après en primeur - mais il valait la peine d'attendre). Lagrange a produit un autre vin exquis en 2023. Il s'agit d'un vin qui se distingue par sa constance, même dans une appellation aussi compétitive que St-Julien. Les herbes sauvages, le romarin, la lavande, la violette et les ronces écrasées se disputent immédiatement l'attention au nez effusif et expressif. Il y a un soupçon délicat de cannelle et une salinité séduisante dans la minéralité. Un peu de coquille de noix et de cerises noires également à l'aération. En bouche, ce vin est souple et léger, avec des tannins assez accrocheurs qui massent le fruit le long de la colonne centrale bien formée et assez sinueuse. La fin de bouche est vibrante et pleine de vie. 93-95.

 

 

 

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